Bronzes : historique
Jean Amado s’est consacré à la réalisation de bronzes entre 1992 et 1994, c’est-à-dire en fin de vie. Il s’y était essayé auparavant à deux reprises, avec deux œuvres tirées, comme celles qui suivront, en série limitée (12 exemplaires et 4 exemplaires d’artiste). Il produisit ainsi une dizaine d’œuvres, dont la plupart des exemplaires furent vendus de son vivant, tous acquis par des collectionneurs privés. Sculptant dans l’étape initiale chaque œuvre en argile, il confectionna les premiers moules en Elastomère, puis laissa au fondeur le soin de les réaliser. Il s’adressa pour commencer à Jacques Happ établi à Saint-Cyr en Saône et Loire, puis à la Fonderie d’Art Barthélémy située à Crest dans la Drôme. À ce jour encore elle est la fonderie de référence. Il restait à la mort de l’artiste des œuvres en argile destinées à être moulées et fondues. De même, il avait envisagé de faire couler en bronze deux œuvres de plus grandes dimensions : le manège (157cm x 100 x 56) et je sens le vent (35 x 68 x 26). Commandé par la Ville d’Aix-en-Provence, un exemplaire du manège a été tiré en 1999 et installé dans un bassin situé Impasse du cirque, Aix. Quant au bronze je sens le vent, fondu en 1996, il a été tiré à ce jour en 5 exemplaires entrés des collections privées. Encouragé par la maitrise nouvelle de la technique du moulage, Amado a ouvert en 1993 une série de multiples. Trois furent ainsi réalisés, de dimensions modestes et dans le matériau des autres sculptures : la cuirasse et la vapeur, En voiture les enfants et la jonque des sables.